Soumission du budget pré 2021 de Canada Bikes

Soumission pré-budgétaire 2021 de Vélo Canada Bikes

Le cyclisme : Soutenir la croissance économique au Canada

Recommandations pour le gouvernement du Canada En collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, la Fédération canadienne des municipalités, l'Assemblée des Premières Nations et d'autres intervenants, mettez en œuvre les recommandations suivantes :

Recommandation 1: Que le gouvernement fournisse un financement de 720 millions de dollars pour
le déploiement rapide de réseaux d'infrastructures de transport actif pour relier les gens aux emplois, aux écoles, aux hôpitaux et aux services essentiels au sein des collectivités.

Recommandation 2: Que le gouvernement élabore une stratégie nationale sur le transport actif.
actif, avec un financement suffisant pour soutenir un engagement public et une recherche significatifs,
recherche, y compris une composante de communication et d'éducation du public, et créer un
Fonds d'infrastructure pour le transport actif de 700 millions de dollars par an.

Recommandation 3: Que le gouvernement du Canada désigne immédiatement les bicyclettes électroniques comme
véhicules à émission zéro et mette en place des incitatifs pour l'achat de bicyclettes électriques, de bicyclettes cargo et de bicyclettes cargo électriques, y compris, mais sans s'y limiter, des rabais, des subventions et une révision des tarifs.

Recommandation 4: S'appuyant sur le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements
changement climatique, que le gouvernement élabore une position ambitieuse et fondée sur des preuves concernant le potentiel de réduction des gaz à effet de serre (GES) d'un transfert modal du transport actif à l'échelle nationale. Cette position devrait être fondée sur une étude des conclusions du California Air Resources Board (CARB), sur le modèle de potentiel de réduction maximale, sur l'intégration de ces données dans la stratégie nationale de transport actif et sur l'engagement du Canada à atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies.

Recommandation 5: Que la recherche budgétaire du gouvernement, dans le cadre du processus de
une analyse de l'impact du budget sur le transport actif des femmes.

Recommandation 6: Que le gouvernement identifie des fonds pour permettre aux communautés
marginalisées de participer à une analyse fondée sur l'équité de l'utilisation et du financement des transports au
Canada, en mettant l'accent sur les peuples autochtones, les nouveaux arrivants et les personnes de couleur. Les paramètres clés devraient inclure l'accès à des transports sûrs et durables, l'espérance de vie et l'activité physique qui en résultent, ainsi que l'impact de l'environnement bâti sur les blessures et les décès.

Vélo Canada Bikes Soumission pré-budgétaire 2017

Vélo Canada Bikes Soumission pré-budgétaire 2018

Vélo Canada Bikes Soumission pré-budget 2020

La voie del'avenir est pavée de pistes cyclables : comment l'investissement dans les infrastructures cyclables rendra les villes canadiennes plus efficaces, nos entreprises plus compétitives et permettra de réduire de plusieurs milliards de dollars les coûts liés à la santé et à l'environnement pour l'ensemble du Canada.

Résumé L'utilisation du vélo pour le transport présente un énorme potentiel non satisfait pour contribuer à la transformation sociétale nécessaire à la lutte contre le changement climatique et à une croissance économique soutenue - ce qui n'est pas une mince affaire pour une invention vieille d'un siècle que l'on trouve déjà dans les garages, les appartements et les sous-sols de tout le pays. L'une des mesures commerciales les plus intelligentes qu'un gouvernement puisse prendre au nom des entreprises et des particuliers de tous âges est d'aider à répondre à la demande de cyclisme. Canada Bikes met au défi le gouvernement fédéral d'envoyer un signal aux milliers de municipalités à travers le Canada qu'il a l'intention de soutenir directement l'infrastructure cycliste et pédestre, d'investir dans la recherche et la capacité de développer davantage ce secteur de transport trop souvent ignoré et de s'engager à développer une politique nationale de transport actif. Nous croyons que les énormes avantages d'une culture cycliste développée au Canada peuvent aider à combler les déficits des systèmes de santé et d'infrastructure et avoir des retombées positives pour des générations...

Préambule Notre secteur des transports génère 25 % de nos émissions de GES, dont 12 % proviennent des véhicules personnels. Un transfert modal vers le vélo réduit les émissions de GES, et chaque augmentation de 10 % de la part du vélo dans les modes de transport élimine environ 1 % des émissions nationales. Nous savons que la majorité des Canadiens (66 à 80 %) souhaitent un meilleur accès au vélo, mais la part du vélo n'est que de 2 %. Pour faire passer ce chiffre à 10 %, le Canada a besoin d'un plan soutenu par les citoyens et financé par le gouvernement. Le vélo est très efficace, non seulement comme moyen de transport, mais aussi comme moyen de structurer le budget d'une ville ou d'une famille. Personne n'a besoin de prouver que le fait d'échanger une voiture contre un vélo - même pour quelques trajets par semaine - remet directement de l'argent dans votre portefeuille. Le vélo rend également les individus plus productifs au travail et, lorsque les pays se déplacent à vélo à grande échelle, il constitue un moyen extrêmement efficace de déplacer les gens. Au Canada, c'est déjà le moyen de transport le plus efficace en termes de temps pour le type de trajet le plus courant dans une zone urbaine. Essayez : faites la course avec une personne à vélo vers une destination située à 4 ou 5 kilomètres dans une ville à l'heure de pointe. Le caractère peu pratique de la navigation d'une grosse et lourde machine à travers le paysage sera évident. Considérez maintenant le temps et l'énergie dépensés en utilisant la voiture plutôt que le vélo.

Des travailleurs plus productifs donneront au Canada un avantage concurrentiel. Le Royaume-Uni a effectué d'importantes recherches pour comprendre ce phénomène. Le National Institute of Health & Clinical Excellence a constaté que " les employés qui se rendent au travail à vélo sont plus en forme, en meilleure santé, plus heureux et moins susceptibles de prendre des jours de maladie ". Lorsque l'organisme national de recherche sur le transport actif Sustrans a interrogé les personnes qui se déplaçaient à vélo sur le réseau cyclable national du Royaume-Uni, il a constaté qu'"elles prennent près de deux fois moins de jours de maladie que le travailleur britannique moyen". Les programmes destinés aux entreprises se sont révélés directement efficaces : "Les employeurs participant au programme Bikes for Business ont estimé que les économies moyennes réalisées par l'organisation étaient de 25 à 80 £ par mois et par vélo." En outre, GlaxoSmithKline a constaté qu'investir dans les personnes prêtes à renoncer à leur voiture leur permettait de réaliser une économie annuelle de 2 000 £ par place de stationnement réduite. Transport for London a estimé que "la suppression d'une place de stationnement pourrait permettre à une entreprise d'économiser jusqu'à 2 000 £ par an dans les zones urbaines à forte densité". Les gens veulent rouler et il est essentiel d'attirer et de retenir les talents. En termes simples, les travailleurs qualifiés veulent une vie agréable, ce qui signifie de plus en plus une moindre dépendance à la voiture, une expérience urbaine plus vivante et la possibilité d'être en bonne santé, actif et autonome. Les patrons qui ne reconnaissent pas ce fait risquent de perdre la meilleure main-d'œuvre au profit d'entreprises qui le font. Les villes qui ne le reconnaissent pas perdent un avantage concurrentiel important.

Les milléniaux considèrent de plus en plus le fait d'avoir une voiture comme un fardeau. Comme l'a également constaté Sustrans, "[l]es "millennials" (ceux nés après 1983) représenteront 75 % de la main-d'œuvre d'ici 2025. Ils pensent que leur employeur devrait faire davantage pour réduire leur impact sur l'environnement, notamment en termes de réduction de la pénurie de ressources et de lutte contre le changement climatique. Perdre du temps dans les embouteillages ? La Chambre de commerce du Canada a soulevé la question des embouteillages et de la productivité dans un rapport publié récemment et intitulé "Stuck in Traffic for 10,000 years : Canadian Problems that Infrastructure Investment Can Solve ". Le rapport déplore le fait que les embouteillages à Toronto, Vancouver et Montréal, à eux seuls, "sont responsables de l'ajout de près de 88 millions d'heures par an aux déplacements des Canadiens". Le rapport souligne à quel point un système de transport inefficace qui ne tient pas compte du vélo peut être une perte de temps. Le rapport replace le problème dans son contexte : "L'investissement incohérent dans les infrastructures publiques sur de longues périodes de taux de croissance démographique à deux chiffres dans ces villes a exercé une pression sur leurs systèmes d'infrastructure de base. Les systèmes de transport ont notamment eu du mal à suivre le rythme de la croissance, ce qui a créé des difficultés pour la circulation des personnes et des marchandises dans ces régions. Les embouteillages et les transports en commun bondés sont devenus une réalité quotidienne pour les entreprises et leurs employés. Cette réalité... réduit la productivité des employés, augmente le temps nécessaire pour acheminer les biens et les services vers les clients et réduit la qualité de vie de ceux qui la subissent. Elle affecte tout le monde, des grands fabricants... au bricoleur indépendant qui essaie de se rendre à un autre travail. Elle rend les villes dynamiques moins vivables et plus frustrantes. "

Le Canada n'est bien sûr pas le seul pays à connaître ce problème. Selon le ministère britannique des transports, les embouteillages au Royaume-Uni "ont coûté à l'économie plus de 10 milliards de livres sterling par an dans les seules zones urbaines en 2009 et pourraient atteindre 22 milliards de livres sterling d'ici 2025". Construisez pour ce que vous voulez. Ce que nous voulons et ce dont nous avons besoin, ce sont des systèmes de transport plus intelligents qui donnent la priorité au déplacement des personnes. Cela signifie des villes conçues pour marcher et s'attarder. Cela signifie des réseaux cyclables complets et protégés, conçus pour déplacer un grand nombre de personnes en bonne santé et satisfaites sur de courtes et moyennes distances, entre des quartiers plus denses et plus efficaces en termes d'utilisation du sol, à moindre coût pour nos corps, pour notre lieu de travail et le système de santé du pays, et pour notre âme. L'impact environnemental de l'ignorance du vélo est coûteux. Le coût total des émissions de carbone pour les déplacements en voiture effectués au Royaume-Uni chaque année, par exemple, s'élève à 3,98 milliards de livres sterling. Comme l'explique encore Sustrans, si les trajets effectués sur le National Cycle Network en 2012 avaient été effectués en voiture, le CO2 potentiel émis au cours de l'année aurait été de 883 904 tonnes, pour un coût de 51,2 millions de livres sterling. Comme le souligne un rapport de Statistique Canada sur le cyclisme, "les déplacements quotidiens à vélo contribuent à atténuer la congestion routière et la pollution sonore et à réduire les émissions."

Le cyclisme a une incidence profonde sur les résultats financiers des provinces et du gouvernement fédéral de nombreuses façons, mais peut-être aucune n'est aussi puissante que le pouvoir de prévention des maladies chroniques inhérent à la lutte contre les comportements sédentaires. Comme l'indique un rapport publié par Statistique Canada en avril 2017, " les avantages pour la santé de l'activité physique, y compris le cyclisme, sont largement reconnus. À une époque où près d'un tiers des enfants et des jeunes et un peu moins des deux tiers des adultes sont en surpoids ou obèses, le vélo pour les loisirs ou le transport est une forme précieuse d'exercice modéré. Cela se traduit directement en dollars. Le coût de l'inaction est élevé. " Les coûts directs, indirects et totaux des soins de santé liés à l'inactivité physique au Canada étaient estimés annuellement (en chiffres de 2009) à 2,4 milliards de dollars, 4,3 milliards de dollars et 6,8 milliards de dollars, respectivement. Ces valeurs représentaient 3,8 %, 3,6 % et 3,7 % des coûts globaux des soins de santé" au Canada, soit un total de 13,5 milliards de dollars.

Les Canadiens aiment déjà le vélo et veulent en faire beaucoup plus... Statistique Canada a constaté que les Canadiens sont en très grande majorité familiers avec le vélo : " On estime que 12 millions de Canadiens (41 %) âgés de 12 ans ou plus ont déclaré avoir fait du vélo au cours de l'année précédente (tableau 1). En 2011, 201 800 adultes canadiens ont déclaré que le vélo était leur principal moyen de transport pour se rendre au travail.)

Le marché proche du vélo est bien plus vaste et offre un potentiel de croissance presque illimité pour les prochaines décennies. Prenons l'exemple d'une ville canadienne déjà vantée pour sa facilité d'accès à la bicyclette : en supposant l'installation d'un réseau d'infrastructures cyclables protégées pour rendre le vélo sûr et pratique, une étude détaillée portant sur la seule région métropolitaine de Vancouver prévoyait que 500 000 personnes seraient prêtes à changer de mode de transport.

Les jeunes veulent et doivent faire de la bicyclette. C'est bon pour leur cerveau, pour leur sentiment de bien-être, pour leur confiance en eux et pour leur éducation à long terme. Il est important de reconnaître que les jeunes sont très familiers avec le cyclisme (82 % des jeunes de 12 à 14 ans ont déclaré avoir fait du vélo la même année) et qu'ils ne sont pourtant pas représentés dans les rangs des décideurs à tous les niveaux de gouvernement. Faire en sorte qu'il soit possible de se rendre à l'école à vélo en toute sécurité exige un effort particulier et il nous incombe de prendre en compte cette question particulière dans l'élaboration d'un document aussi important pour leur avenir que le budget fédéral. La grande majorité des jeunes veulent pouvoir se rendre à l'école à vélo, mais on estime que seulement 2 % des écoliers canadiens (et leurs tuteurs) se sentent à l'aise de le faire.

Le vélo répond aux priorités du gouvernement. La phase II des plans de dépenses en infrastructure du gouvernement fédéral injectera 81,2 milliards de dollars supplémentaires dans l'économie sur 11 ans et se concentrera sur le transport en commun, l'infrastructure verte, l'infrastructure sociale, les projets de commerce et de transport, et le transport et l'infrastructure dans les communautés rurales et nordiques. Le cyclisme a un rôle essentiel à jouer dans TOUTES ces catégories.

Nous avons besoin d'un investissement important et d'un financement dédié. Nous craignons que les projets de cyclisme et de marche, du fait qu'ils sont simples, moins invasifs et faciles à planifier et à réaliser, ne reçoivent pas l'attention qu'ils requièrent du simple fait de la nature des programmes de financement conçus pour les soutenir. Le financement dont ont besoin les municipalités ne devrait pas être noyé dans l'admissibilité à d'autres programmes de financement ou être en concurrence avec de grands projets comme les métros ou les usines de traitement des eaux usées. On estime que le déficit en infrastructures cyclables au Canada s'élève à lui seul à plus de 64 milliards de dollars (sur la base des coûts actuels de construction d'infrastructures cyclables protégées et du montant des investissements existants dans les principales juridictions cyclistes).

Le vélo permet de tirer le meilleur parti des transports en commun. Le vélo, en particulier, offre la possibilité de multiplier par 9 la portée d'un arrêt ou d'une station de transport en commun (qui est généralement conçu pour le premier et le dernier kilomètre de marche). Les plans de financement actuels du gouvernement fédéral ne font que rendre le vélo éligible, et ciblent souvent les organismes de transport en commun dont le mandat et la portée des projets ne s'étendent pas à la création de réseaux cyclables à l'échelle du quartier qui seraient les plus avantageux. Nous avons besoin d'un financement spécifique et ciblé pour aider les provinces et les municipalités à faire le choix d'investir dans la marche et le vélo comme solutions à part entière.

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